dimanche 5 novembre 2017

Kadavar : "Rough times"

Pour ce quatrième effort, les Kadavar ont réussi à synthétiser le format concis / immédiat des chansons de "Berlin" avec le son touffu de leurs deux premiers albums. La fuzz-mammouth fait son grand retour, grésillante comme avant (exit donc la production un peu trop propre du troisième long métrage).
De "Rough times" jusqu'à "Vampires" (bref, la première face), c'est une ode parfaite au stoner rock qui défile entre nos oreilles. Un sans faute dominé par l'immédiat "Die baby die", le très bon refrain de "Vampires" et les écrasants "Rough times" (à peine rendu "aimable" par une maigre ligne d'orgue) et "Into the wormhole", ces deux titres étant d'ailleurs enchaînés l'un à l'autre.
Pas facile d'envisager la suite : il faudra que la face B soit aussi bonne et / ou un peu différente. "Tribulation nation" ouvre le bal sur un rythme très martelant et hypnotique : elle constitue une bonne suite par rapport à ce qui a été entendu avant. "Words of evil" joue bien son rôle de titre à la "Paranoid", mais on ne lui en demandera pas davantage. 
C'est alors que Kadavar tranche dans le gras et met en avant son côté arty. "You found the best on me" est une sage ballade psychédélique, mais c'est surtout "The lost child" avec son orgue très atmosphérique (mais sans oublier de bastonner sur les refrains) qui nous fera écarquiller les yeux. Quelques mesures finales sifflées, et après un temps d'étonnement et plusieurs écoutes on s'aperçoit que l'on tient là un grand titre (attention à l'erreur de tracklisting sur la pochette, "You found the best on me" et "The lost child" ayant été inversées). Encore une surprise à l'horizon (ce n'est pas fini) avec "A l'ombre du temps" qui n'est autre qu'un poème déclamé en français sur un fond musical diffus et très calme. Rien de vraiment extraordinaire, mis à part l'aspect expérimental et décalé de ce morceau, Kadavar n'étant donc pas qu'un simple groupe de stoner rock bas du front (il faudra s'y faire : cette formation a plus d'une influence dans sa besace). 
En parlant d'influence, quelle excellente idée de terminer avec une bonne reprise de "Helter skelter" et de nous informer ainsi que les quatre de Liverpool ont eu un rôle dans la genèse de Kadavar. 
Très bon cru : bravo !

samedi 4 novembre 2017

Kadavar : "Rough times" album launch party at "Crypt of the wizard"


"Crypt of the wizard" est une boutique consacrée au heavy métal et sise à Londres...
Ici a eu lieu la soirée de lancement du quatrième album de Kadavar, "Rough times", le 29 septembre 2017.
L'occasion de voir le groupe, très détendu et abordable, signer des albums et des singles de "Die baby die" par palettes, tout en écoutant un "Into the wormhole" dégoulinant de fuzz qui crépite.
Les vinyles de "Rough times" sont alignés sur les murs noirs de la boutique et c'est là que l'on réalise que la pochette peu esthétique au premier abord fait finalement son petit effet...  



mercredi 1 novembre 2017

Mes vinyles... Raven : "All for one"

Acheté à Paris au début des années 90, chez Boulinier (boulevard Saint-Michel) qui possédait une espèce de "cave" à disques d'occasion. De grands bacs dans lesquels il fallait fouiller longuement pour trouver son bonheur... Et mon bonheur, ce jour-là, ce fut ce "All for one" du groupe anglais Raven.


Quand on voit le nombre de photos qu'il y avait à l'époque, on ne peut que râler face à la réédition 2017 ! C'est bien de rendre une oeuvre disponible à nouveau pour le plus grand nombre (et à un tarif normal), mais faites donc le travail jusqu'au bout !


La géniale face A de ce disque...