dimanche 24 février 2019

Best albums 2018

1- Ghost : "Prequelle"
Le "blockbuster" de l'année. Un album pratiquement sans faute, accessible, heavy, baroque, progressif et souvent tout simplement très beau.

2- Slash (feat. Myles Kennedy and the Conspirators) : "Living the dream"
Slash est sorti depuis longtemps de la carrière solo un peu anecdotique des débuts. Très occupé avec G N' R, personne ne sait vraiment comment il a réussi à trouver le temps de composer et d'enregistrer cet album, mais le fait est que cette belle cargaison de riffs vintage fait mouche à tous les coups et se révèle vite totalement indispensable.

3- Skull Pit
Quelque part entre Motörhead et Venom, un disque inattendu et passionné, né de l'amitié entre le chanteur d'Exumer et le bassiste de Church of Misery.

4- Greta Van Fleet : "Anthem of the peaceful army"
Le vrai premier album du groupe qui divise le plus... Peu importe les débats sur le pompage éhonté ou non de Led Zeppelin, Greta Van Fleet sait composer, interpréter, faire passer des émotions et, à certains moments, filer le grand frisson. Un très bon disque, respectueux de la tradition et du son des seventies, et pour lequel mon seul petit reproche sera la trop grande présence de balades dans le tracklisting.

5- Lucifer : "2"
Johanna et sa bande réactualisée par la force des choses, nous sert un album moins doom  que le premier mais plus gorgé de stoner, de feeling, de soul, de vibe ; et toujours éminemment frappé du sceau vintage le plus authentique.

6- Dimmu Borgir : "Eonian"
Les Norvégiens ont vraiment poussé la dimension symphonique de leur black metal, tout en incluant des claviers fantomatiques à la Burzum. Souvent porteuse de grandes émotions, cette étrange union entre le glauque, la puissance et l'héroïsme vous fera, sans doute, regarder l'horizon loin devant, avec un réel sentiment d'accomplissement.


7- Nashville Pussy : "Pleased to eat you"
Après un "Up the dosage" très réussi, très investi mais très propre, les Nashville Pussy sont de retour à des plaisirs plus bruts, et renouent avec la production cradingue de leurs débuts. Une célébration hard rock tous décibels dehors, qui peut être envisagée comme le complément idéal à l'album de "Skull Pit". 

8- UDO : "Steelfactory"
Udo Dirkschneider sort tout juste d'une tournée au cours de laquelle il s'est offert un petit plaisir non coupable : interpréter les morceaux qui ont fait sa gloire quand il faisait partie d'Accept. Alors, forcément, de retour en studio, difficile de se débarrasser comme ça d'une telle influence ! D'où ce très bon et très dévoué "Steelfactory" qui donne une idée de l'album qu'Accept aurait dû réaliser en lieu et place du moyen "The rise of chaos".

9- Deicide : "Overtures of blasphemy"
Ils sont toujours là, au service d'un death metal blasphématoire et assez virulent, mais qui a su évoluer. Exit les solis déstructurés et stridents des frères Hoffmann des débuts ; la nouvelle paire de guitaristes apportant un bon cocktail de mélodie et de technique à ce magma de riffs.
Une très bonne cuvée.

10- Seventy Seven : "Bright gloom"
C'est toujours l'apologie du son analogique vrai de vrai et du hard rock. Sauf que, pour s'éloigner de l'influence d'AC/DC, nos rockeurs espagnols ont fait quelques incursions sur les terres de Black Sabbath, principalement le temps de la face "Gloom" de l'album (la face "Bright" répondant davantage au cahier des charges habituel). Il en résulte un album globalement sympathique et très bien mis en son, mais dont certains passages peuvent faire un peu grincer des dents !