Revenons un peu sur Maiden avec ce "Clockworks" qui pourrait cousiner avec le grand "Purgatory" de l'album "KILLERS" ou encore la power balade "The storm", assez proche d'un bon vieux "Children of the damned". La comparaison est inévitable, mais il y a pire comme références ! Ces compositions ne manquent ni de classe ni de charisme et sont parfaitement exécutées. Les 2 guitaristes ont bien étudié leurs maîtres en matière de métal classique : tout est en place pour bien composer "à la manière de".
Le chanteur a une certaine urgence dans la voix et sort les tripes comme le faisait Paul Di'Anno. C'est donc à un Iron Maiden période Jurrassique que l'on fait référence ici ! La production est d'ailleurs totalement raccord : pas de son compressé et rutilant sur ce disque. C'est plutôt "raw" et dépouillé. Bref, on peut écouter Black Trip dans sa voiture sans que ronronnement du moteur fasse tache (ou double emploi) avec le son.
Mais réservons la palme pour le morceau-titre : "Shadowline". Arpèges délicats et originaux, bonne progression harmonique : c'est cette chanson qui m'a fait chavirer dans leur chaudron. L'ombre d'UFO plane d'ailleurs un peu au-dessus. Ici, la voix du chanteur de Black Trip me fait fortement penser à celle de John Mortimer, vocaliste instinctif du groupe Holocaust. Eh oui, nous terminons par un clin d’œil à la NWOBHM !
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