mercredi 20 mars 2019

BillyBio : "Feed the fire"

"Billy" pour Billy Graziadei, "Bio" pour Biohazard.
Merci de ne pas tourner autour du pot, c'est très clair : entre l'auditeur frustré de ne plus avoir de nouvelles de Biohazard depuis plusieurs années, et notre ami Billy qui a besoin d'exprimer le bouillonnement musical qui est en lui, tout le monde risque de trouver son compte dans ce nouveau projet solo... Et c'est le cas !
Les premières pépites ("Freedoms never free", "Feed the fire", "No apologies, no regrets") envoient un hardcore / punk radical mais pas brouillon. La voix de Billy, qui obtient ici ses galons de chanteur, est très virulente et totalement raccord avec l'iconographie ainsi que les paroles contestataires de l'album, aidée en cela par des chœurs de manifestants virils. 
Sur les autres titres, le propos musical peut varier en proposant plus de groove ("Sick and tired", "Rise and slay"...) quitte à adopter quelques mesures de phrasé hip hop ("Untruth"), en ralentissant le tempo au service d'un titre foncièrement punk très réussi ("Generation Z") ou même en proposant une chanson dont la structure variée (couplets speed et refrain lent) se termine par une sorte d'apocalypse industrielle ("Disaffected world"). Dans le même esprit indus / atmosphérique, on mentionnera deux courts instrumentaux ("Remedy" et "Trepidation") qui servent autant de respiration dans le track listing que d'introduction pour le morceau suivant.
De son propre aveux, Billy Graziadei a déployé tout son ADN musical dans ce "Feed the fire" et c'est juste une grande réussite.
Quant à moi, je me délecte en plus du boîtier orange qui me rappelle l'édition CD de "State of the world adress"...



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