dimanche 1 mars 2015

My 10 best metal albums in 2014 !

1- Audrey Horne : "Pure heavy"
Ces norvégiens ont réécouté leurs vieux albums de Mötley Crüe, Iron Maiden, Thin Lizzy ou encore Def Leppard, ont digéré ces influences et les ont réinjectées dans leur heavy metal moderne, bien balancé. Les refrains font mouche ("Wolf in my heart", "Out of the city", "Volcano girl", "Into the wild", "High & dry", "Boy wonder"... : que du bonheur !) et la voix de Toschie les sert de façon idéale. Un sens mélodique qui frôle la perfection.

2- Loudblast : "Burial ground"
Un creuset de riffs géniaux et de constructions aventureuses (le tortueux chemin de "A bloody oath" débouchant vers un final flamboyant, le démarrage à la "Captor of sin" de "Darkness will abide" qui cache en son centre un passage mid tempo dément...). Sans jamais se trahir, Loudblast emmène l'auditeur contempler la lumière noire. L'ombre cosmique de Pestilence (période "Spheres") ou encore de Blut Aus Nord (les chœurs décharnés de "The path") planent sur cet opus. Un titre comme "I reach the sun" et sa carcasse hispanisante en mutation nous arrache des frissons, presque des larmes...  Que d'émotions !

3- Arch Enemy : "War eternal"
Au diable le changement de chanteuse : ce disque virtuose, death et néo-classique à la fois est une grande réussite.  Mention spéciale pour les flèches symphoniques qui traversent des pièces telles que "Avalanche" ou encore le très cinématographique "Time is black" (belle intro à la Harry Potter). Avec "No more regrets" on se croirait revenu au temps de Jason Becker et Cacophony, tandis que "On and on" étonne avec son refrain à la Depeche Mode. Mais "War eternal" ou "As the pages burn" (par exemple) sont là pour commémorer le Arch Enemy classique, au top de sa forme.

4- Opeth : "Pale communion"
Ce n'est pas très compliqué : "Eternal rains will come" (titre d'ouverture à l'introduction frénétique, mais qui ensuite déploie de larges ailes) et "Faith in others" (morceau de clôture à l'émotion palpable) font partie des plus belles compos que j'ai pu découvrir en 2014.  Rien que ça ! Entre ces deux-là, vivent d'autres chansons qui dévoilent peu à peu leurs charmes, elles aussi dans cette veine rock progressif années 70 que le groupe a désormais choisie.

5- Vallenfyre : "Splinters"
C'est amusant que constater que le second album du projet death metal de Greg Mackintosh sonne beaucoup plus cru que le premier... Les guitares saturent à mort : du larsen à tous les angles et de sacrés essaims d'abeilles ! L'ambiance générale est délicieusement noirâtre et suintante, ainsi que l'illustre la pochette.  C'est addictif : on a juste envie d'y plonger et d'y replonger, chahuté par les titres death/crust old school  et englouti dans les tourneries doom (les misérables "Bereft", "Aghast" et "Splinters").

6- The Oath
Ce sera un album unique car ce groupe qui biberonnait à Mercyful Fate ou encore Black Sabbath n'est déjà plus. Mais fort de ses hymnes ("Silver and dust", "Silk road", "All must die"...), ce disque fera date.  La voix énergique et classe de Johanna, les riffs panthère noire de Linnéa : mon album culte pour 2014, et pour longtemps, c'est "The Oath".

7- Septic Flesh : "Titan"
L'alliage idéal entre métal extrême et symphonie. Pour une fois, le grand orchestre ne se retrouve pas à enjoliver des riffs : il fait partie intégrante de la composition et, à ce titre, il "agresse" lui aussi avec ses propres armes (les cuivres, les percussions, les cordes...). Une oeuvre à la maîtrise instrumentale redoutable, avec cette touche méditerranéenne unique dans la composition, comme seuls les groupes de métal grecs savent l'avoir.

8- Benighted : "Carnivore sublime"
La participation de Niklas Kvarforth qui s'étrangle avec sa ceinture sur "Spit" ressemblerait presque à un gimmick inutile. Ce disque n'a pas besoin de ça ! Un album de brutal death qui broie aussi efficacement, tout en maintenant l'attention de l'auditeur de bout en bout, c'est un exploit. Rapide, technique, agressif... et pourtant aisément mémorisable ("Experience your flesh", "Carnivore sublime", "Spit"...).  Julien Truchan est tout simplement un génie des vocaux extrêmes, le batteur est inhumain et les guitaristes s'y connaissent en structures de morceaux death / grind.  Benighted a encore repoussé ses limites. 

 9- Nashville Pussy : "Up the dosage"
Du hard rock énergisant, gras et authentique. Les paroles sont drôles, sordides (ou encore les deux à la fois !). Excellente livraison : ce "Up the dosage" se hisse au rang des meilleurs albums du groupe. Nashville Pussy : l'une des rares alternatives au grand Motörhead.

10- The Wounded Kings : "Consolamentum"
Un album chamanique, puissant, envoûtant, mystérieux. Que demander de plus ? Petit à petit, de simple soldat du doom, The Wounded Kings est en train d'en devenir l'empereur.



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