Ce "Live in Wolverhampton" tout ce qu'il y a de plus disponible est donc une bien bonne affaire, d'autant qu'il balaye largement la longue carrière de Glenn, à travers 2 cd (un par concert) et plus de deux heures et demi de musique !
Forcément, défaut de la qualité évoquée à l'instant, le contenu musical est très dense, surtout lorsque l'on n'est pas un grand spécialiste du bonhomme... Patience, écoutes et ré-écoutes seront donc indispensables pour apprécier ces chansons qui nous font voyager dans le temps pour se positionner souvent du côté des années 70 (mais parfois bien au-delà pour ce qui est du répertoire solo de Glenn).
Ce qui est particulièrement plaisant avec ce double album, c'est le son clair et brut auquel on a droit, donnant à l'auditeur l'impression de se trouver dans la salle de concert, devant la scène. Pour ceux qui aiment les live sans retouche, c'est la bonne pioche !
Du coup, voilà un disque très orienté sur les fondamentaux voix / basse / guitare / batterie. Des claviers vintage font partie aussi de la fête, de même que quelques cuivres sporadiques (sur "Love communion", par exemple), mais ils sont plutôt au second plan.
Les deux CD affichent un panorama musical finalement assez identiques : le premier ("Glenn's & Purple classics") et le deuxième ("A night with Trapeze") mettant souvent en avant l'alliage hard rock / funk développé par Glenn et le groupe Trapeze au tout début des années 70, et que le chanteur a largement repris à son compte au cours de sa longue carrière en solo. Certes, le premier opus sera un peu plus connoté "hard rock" (par exemple, l'introductif "Muscle and blood" tiré de l'album Hughes/Thrall de 1982 et les deux titres de Deep Purple, "What's going on here" et "Mistreated"), tandis que le deuxième donne forcément plus dans le "hard / funky" (super son crunch de la guitare, d'ailleurs), voire parfois dans la soul, à la limite de la musique californienne ("Coast to coast", "Seafull", "Good love").
Au final, deux très bons témoignages de deux très bons concerts, avec la voix unique et toujours intacte de Hughes.
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