mercredi 17 février 2016

My 10 best albums in 2015 !

1- Motörhead : "Bad magic"
Déjà culte, pour une raison que nous connaissons tous, mais aussi parce qu'il s'agit avant tout d'un bon album, fonceur et direct mais pas uniquement... Noir, orné d'une médaille décernée pour quarante ans (XXXX) de service sur la ligne de front du rock n' roll, le testament de Motörhead n'a pas fini de résonner ni d'hanter les rétrospectives.


2- The Apartments : "No song no spell no madrigal"
Superbe album introspectif, délicat, émotionnel, grinçant parfois... Tout comme sa pochette qui hésite entre lumière et brouillard. Peut-être l'un des disques de ma vie, ni plus ni moins.


3- Slayer : "Repentless"
Lemmy est mort et Motörhead aussi. Jeff Hanneman est mort, mais Slayer est toujours là, signant avec "Repentless" un album traditionnel, vicieux et inventif (la géniale pseudo ballade "When the stillness comes"). Et cerise de Groupama, une dernière compo bien nerveuse du grand Jeff : "Piano wires".


4- Luca Turilli's Rhapsody : "Prometheus"
Un disque déraisonnable, mélangeant instrumentation classique, électrique et électronique, dans un véritable déluge d'arrangements. Le chanteur est sublime de puissance et de lyrisme, servant à la perfection des compositions ambitieuses, gorgées de trouvailles et de grandes émotions. Un travail colossal.


5- With the dead
Le retour de Lee Dorian au chant, accompagné de la section rythmique originelle d'Electric Wizard, Mark Greening et Tim Bagshaw (également fondateurs du groupe de sludge/doom Ramesses). Un CV en or massif pour un album en plomb, ultra heavy et suintant.


6- '77 : "Nothing's gonna stop us"
Un très bon cru de hard rock binaire, avec des chansons bien taillées, un son toujours vintage et même des velléités d'évolution (des détours du côté de Thin Lizzy ou de Kiss sont à signaler). On peut savourer ce "Nothing's gonna stop us" aussi longuement que longtemps, tant les riffs et les refrains font mouche. Quant au titre de cet opus, peut-être fait-il allusion à la presse musicale qui, à tort, semble tout à fait réfractaire au talent de '77...


7- W.A.S.P : "Golgotha"
J'ignorais que j'étais fan de W.A.S.P avant d'écouter ce disque de heavy rock rutilant et hyper bien interprété. Une production exemplaire et des chansons qui s'insinuent peu à peu jusqu'à devenir des évidences rares. Véritable maître de cérémonie, Blackie Lawless s'érige en compositeur et chanteur hors pair. 


 8- Europe : "War of kings"
Un album Zeppelinien qui transcende les racines de Europe sans les trahir, mettant en scène un guitariste au sommet de son art et un chanteur lumineux, plein de feeling. Certaines compositions sont déjà des classiques : "War of kings", "Days of rock n' roll", "Hole in my pocket"...


9- Satan : "Atom by atom"
Le choc face à l'approche originale de ce vieux groupe anglais, revenu d'outre tombe. Honnêtement, je n'avais pas entendu un heavy metal aussi particulier depuis les albums solo de King Diamond ! Mention spéciale aux compositions, bien sûr, mais aussi au chanteur ainsi qu'à la paire de guitaristes (des virtuoses dans leur genre et des experts du riffing).


10- Marduk : "Frontschwein"
La grande force de Marduk, c'est de produire une musique aussi évocatrice et intense avec une formation aussi restreinte (une guitare, une basse, une batterie, un chanteur). La grande force de Marduk, c'est son érudition. La grande force de Marduk, c'est de savoir varier les plaisirs (agression, pesanteur, vitesse, minimalisme...). La grande force de Marduk, pour moi, c'est de sonner avant tout comme un groupe de rock et de faire oublier qu'ils jouent du black metal (tout en étant des pointures dans ce style).

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