mercredi 22 avril 2020

Overkill : "White devil armory"

Cuvée 2014, dix-septième album studio et meilleure vente de toute l'histoire discographique d'Overkill.
Une courte intro atmo / indus ; puis, dès le blockbuster et déjà classique "Armorist", on sent que l'on va avoir droit à une vraie leçon de thrash. La batterie clique et claque, le son est idéal, ouvert, très bien défini. Et pour tous les déçus du mix de "... And justice for all", il y a une vraie basse qui ouvre la voie (certains diront qu'elle est pour beaucoup dans la réussite et la cohésion de ce disque, ce qui constitue une très bonne analyse).
Musicalement, la donne est assez simple : un titre = un refrain (un vrai, qui ne vous lâche plus, qui vous prend aux tripes). Ceux de "Another day to die" et "King of the rat bastards" sont assez similaires, mais, hormis ce petit détail, on peut affirmer qu'Overkill maintient une sacrée tension tout au long de son "White devil armory". 
Signe suprême : les racines punks du groupe explosent sur pas mal de titres, en particulier le très intense "Pig", les choeurs de hooligans de "Where there's smoke" et "Down to the bone", le refrain sans concession de "Freedom rings"... 
Signe d'intelligence : Overkill sait varier son propos. De l'intensité, certes, mais aussi de la lourdeur aigre-douce avec "Bitter pill" (de bien maladives et inquiétantes arpèges en intro, prémisses d'un riff magistral), des légions en marche sur "King of the rat bastards", des riffs épiques à la Maiden ("In the name", dont on apprécie la construction experte, pas linéaire du tout). 
Bien sûr, "White devil armory" c'est aussi une performance vocale intense : encore et toujours la voix incroyable de Bobby "Blitz" Ellsworth, qui, rappelons-le, n'est pas un simple vocaliste basique mais un véritable chanteur (thrash et chant : oui, ça existe). 

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